Un Platypus Vert Sergio

Paul roule sérieusement depuis des années et a une bonne idée de ce qu’il veut. Il nous a approché pour discuter de vélos Rivendell, après avoir eu plusieurs bons VAE, puis un simple monovitesse de bonne qualité pour un meilleur exercise, et dernièrement il a essayé un vélo “gravel” du genre course, pour de plus longues sorties et pour faire de la vitesse. Malheureusement, pour ce dernier vélo le confort n’était vraiment pas au rendez-vous, et c’en était désagréable.

Au bout du compte, si on aime rouler en position relevée pour de courtes et longues sorties, si on veut un vélo tout-mécanique limpide, et qu’on veut aller aussi vite ou tranquillement qu’il nous plaît sur de la terre, de l’asphalte, et du gravier, c’est naturel d’aboutir à un Rivendell. Surtout si on veut qu’il soit aussi beau que possible!

On a discuté de quelques modèles, mais le Platypus est spécial. On peut prendre un plus grand cadre (comme on a fait ici) pour avoir un guidon plus haut, mais le vélo reste assez agile pour que la position relevée ne nous ralentisse pas. C’est comme un vélo passe-partout plus flexible que ses cousins le Atlantis et Joe Appaloosa, qui sont les montures mondiales à tout faire.

Avec ce montage simple, sans luxes superflus (inspiré d’un Platy de Blue Lug étrangement dépouillé), le vélo est resté léger et facile à démonter pour le voyage. Paul a décidé à la fin que certains accessoires s’imposaient: un porte-bagages avant Memento avec un petit panier Wald pour les courses, et un des petits sacs de selle Carradice et un sac de potence Gurp pour les besoins de tous les jours.

Le guidon Losco est d’un look irréprochable, avec un bon recul pour le confort et de longues poignées. Il donne aussi une position avancée pour les mains, pratique pour grimper et d’autres efforts soutenus. On a gardé les vitesses simples mais basses, pour grimper dans l’Est (pas besoin des ultra-basses vitesses pour gravir les sommets de l’Ouest, il ne s’agit pas d’un vélo cyclotouriste). Les autres détails ont été fixés à bout de longues conversations, comme le ruban sur la base droite, pour ajouter un accent coloré et aussi protéger le cadre si jamais la chaîne rebondissait trop. Merci à notre chef mécano Vincent d’avoir œuvré patiemment à la gomme-laque!

Et bien sûr un gros merci à Paul pour sa confiance en nous pour ce montage exceptionnel, qui lui donne «un vélo parfait pour vieillir avec moi et continuer à me faire rouler!»

Nous avons vendu tous nos Platypus pour l’instant, mais au moment de mettre ces mots au blogue, nous attendons des Atlantis bientôt, des Homer Hillsen un peu plus tard, et dans quelques mois enfin d’autres Platypus. Relancez-nous si vous voulez parler d’un montage sur mesure, on adore travailler avec vous sur ces rêves.

Photos par Troy

Simon
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